Le Parisien : « Bezons : des assises pour faire «plus et mieux» de HLM »

Partager sur facebook
Partager sur twitter
Partager sur linkedin

Daniel Pestel | 18 Avril 2015, 20h36

L’ex ministre du Logement Marie-Noëlle Lienemann, le maire de Bezons Dominique Lesparre (PCF) et le président de la Confédération nationale du logement Eddie Jacquemart, se battent pour faire davantage de logements sociaux. (LP / D.P.)

MNL_Bezons_18-04-2015La loi SRU (Solidarité et de renouvellement urbain) – obligeant les communes depuis 2000 à construire 20 % de logements sociaux d’ici 2020 et 25 % d’ici 2025 – était l’invitée vedette des troisièmes assises du logement, organisées ce samedi après-midi à Bezons.

« Nous avons mené plusieurs actions avec le collectif du logement, ces derniers mois« , a rappelé le maire communiste de la ville, Dominique Lesparre. Comme l’édification symbolique d’un mur sur la jetée du lac d’Enghien, la ville où se construit le moins de logements sociaux». Le maire de Bezons a aussi souligné que le département du Val-d’Oise est bien en retrait par aux besoins de logements sociaux. Idem dans la région parisienne : «On dénombre 560 000 demandes en Ile-de-France, tandis qu’on en attribue sept fois moins…»

Les intervenants ont unanimement reconnu les mérites de la loi SRU tout en souhaitant qu’elle aille maintenant plus loin pour forcer les communes à faire plus et mieux. «C’est une bonne loi qu’il faut rendre plus contraignante», résume Marie-Noëlle Lienemann, sénatrice et ex-ministre du logement. «J’ai envie qu’on puisse réserver des terrains dans le centre-ville pour y loger les populations les plus défavorisées plutôt qu’en périphérie, indique Eddie Jacquemart, président de la confédération nationale du logement. Il faudrait mettre en place une sorte de permis pour les maires auxquels on enlèverait des points en cours de mandat s’ils ne font pas l’effort de favoriser la construction de logements sociaux».

Le député PS d’Argenteuil, Philippe Doucet, a regretté la tendance des gens qui n’ont pas envie d’avoir des logements sociaux près de chez eux. «Il faut priver les maires qui ne jouent pas le jeu des dotations de l’Etat (DGF)», a suggéré le parlementaire. Dans le public, certains ont évoqué la nécessité d’aider fiscalement à la construction de logements sociaux. Aussi de les appeler autrement.

LES DERNIERS ARTICLES