J’étais invitée hier soir, 21 avril 2016, par la section socialiste de Colmar (Haut-Rhin) et mon amie Victorine Valentin pour débattre en réunion publique sur les perspectives à gauche à un an des élections présidentielles.
Devant une salle diverse, j’ai voulu réaffirmer que les socialistes et la gauche ne devaient pas se laisser gagner par un sentiment de fatalité.
Nous avons eu un débat intéressant sur la crise actuelle de l’idéologie néolibérale partout dans le monde et en Europe, comme le montre aujourd’hui les évolutions politiques anglo-saxonnes avec la victoire de Jeremy Corbyn au sein du Labour Party et la campagne de Bernie Sanders, dans les primaires démocrates. La recherche d’une voie nouvelle pour que les gauches soient plus fidèles à elles-mêmes est en marche.
En France, nous devons continuer de revendiquer des primaires de la gauche, qui permettraient un véritable débat politique autour de l’inventaire de l’action gouvernementale depuis juin 2012 et de tracer de nouvelles perspectives sur la base d’une identité républicaine et sociale retrouvée.
La crise de la mondialisation apparaît rampante, elle se traduit par un discrédit de nombreux acteurs politiques, un croissance faible et l’augmentation des risques d’une nouvelle crise financière : ces éléments devraient redonner des arguments à la gauche pour peu qu’elle reprenne le sens de ses valeurs et travaille sérieusement à un projet alternatif d’avenir.