Relance

Croissance en panne : un plan de relance ne peut plus attendre

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Communiqué de presse de Marie-Noëlle Lienemann – vendredi 29 juillet 2016

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Croissance en panne : un plan de relance ne peut plus attendre

Les chiffres alarmants d’une croissance nulle au deuxième trimestre de cette année, confirment hélas que les choix économiques faits par le gouvernement et le président de la République ne sont pas en mesure de relancer l’activité et de faire reculer le chômage de façon significative.

Voilà plusieurs mois, voire plusieurs années, que nous disons que sans un effort équilibré entre la relance de la demande – la consommation ou l’investissement public – et de l’autre côté la relance de l’offre – aider l’investissement de modernisation de nos entreprises –, nous n’arriverons pas à faire reculer le chômage. Le gouvernement ne peut poursuivre avec la seule « méthode coué », annonçant un retour de la croissance et une imminente inversion de la courbe du chômage.

Il y a urgence à engager un plan de relance sociale et écologique dès la fin de l’été qui doit se traduire dans un collectif budgétaire. Il pourrait se monter à 20 Milliards d’euros ce qui permettrait de gagner un point de croissance et assurer la création rapide de 150 000 emplois supplémentaires.

Dès le printemps 2013 nous avions proposé avec Maintenant la Gauche une nouvelle stratégie de relance, puis l’an dernier encore (http://www.mnlienemann.fr/2015/04/investissements-il-faut-un-plan-immediat-dau-moins-20-milliards-pour-relancer-lactivite-et-creer-des-emplois/). Ce plan de relance actualisé est plus que jamais d’actualité. Il pourrait se composer de trois tiers :

  • 1/3 pour les hausses de salaires et amélioration du chômage partiel,
  • 1/3 pour le pouvoir d’achat et la revalorisation des petites retraites, allocations étudiants, indemnisation du chômage,
  • 1/3 pour les investissements publics (infrastructures, transition énergétique, hôpitaux).

Il faut agir sans tarder mais le changement de cap économique et social devra être au cœur de la campagne des primaires et des élections présidentielles de 2017.

La gauche doit être capable de présenter une alternative à l’échec de la politique menée par les gouvernements de François Hollande et à la surenchère libérale néfaste à laquelle se livrent les candidats de droite.

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