Une fois de plus Mr Trichet se place en grand donneur de leçon pour mieux faire accepter sa politique d’euro fort qui pénalise lourdement l’économie française et contraindre notre pays à la énième rigueur sociale censée garantir son avenir économique. Et il déclare « pour consolider la dynamique de croissance, une forte augmentation de la quantité de travail apparaît nécessaire ».
Cette thématique de la France fainéante commence à bien faire,
lorsqu’on voit le nombre quotidien de salariés qui sont licenciés à la
suite des délocalisations, ou des suppressions d’emplois pour améliorer
les profits des actionnaires ! Les salariés de Maille, Amora
apprécieront ! En effet, le PDG du groupe agroalimentaire Unilever,
dont ils dépendent, a annoncé simultanément la suppression de 20 000
emplois dans le monde dans les quatre ans sur un total de 179 000 et un
bénéfice net en hausse de 16 %, à 1,207 milliard d’euros au deuxième
trimestre 2007.
Il est des millions de français qui cherchent à travailler,
les chômeurs, ceux qui sont en temps partiel (la plupart du temps
subi). M Trichet devrait aussi penser à ces salariés d’Airbus dont on
va délocaliser les travaux en zone dollar à cause de la survalorisation
de l’Euro !
Mais quand il s’agit de défendre la bourse et les actionnaires, la
BCE ne lésine pas et met des masses monétaires considérables pour
soutenir l’Euro et la valorisation des placements !