L’idée est de récupérer du CO2, de le comprimer, puis de le stocker
dans des couches géologiques sous terre ou sous les océans….
La technologie a progressé mais reste coûteuse, les impacts environnementaux demeurent peu connus et doivent être approfondis…
La montée en puissance ne s’opérera probablement que vers 2030, d’où l’idée d’une montée en puissance graduelle.

CE QUI EST PREVU :

1. Reconnaître un pilier stockage CO2 dans le paquet énergie et établir une directive qui donne un cadre juridique

2. Soutenir les projets de démonstrations : 300 millions d’Euros y sont consacré. Ils serviront à des centrales de démonstration pour expérimenter cette nouvelle méthode.

3. Établir que le CO2 ainsi capturé sera calculé comme non émis dans le système d’échange des permis d’émissions (ce qui devrait permettre de financer les investissements).

4. Les
grandes installations industrielles et les centrales de combustion
devraient prévoir dans leurs permis de construire une place pour les
installations de capture en vue du stockage de CO2.

Il nous faut être très vigilants :
–
en particulier pour l’éventuel stockage sous les océans quant aux
conséquences écologiques à moyen et long termes (cf. la directive eaux
marines).
– ce stockage peut dissuader les efforts de réduction de la consommation d’énergie. Il faut  l’encadrer très fortement.