J’ai présenté vendredi les enjeux du futur sommet de Copenhague à l’université permanente du PS. Il apparait clairement qu’au-delà de l’enjeu purement écologique, se jouent des choix de société, une remise en cause du capitalisme, de notre mode de développement, du libre échange généralisée, du tout marchand, de la domination du profit et du court terme, de « l’aide » au développement plutôt que de penser la co-évolution du Nord et du Sud… Voilà des années qu’au Parlement Européen, comme élue locale, comme ministre où j’avais programmé un plan pour l’habitat durable mais aussi dans les débat politique, je me suis engagée contre l’effet de serre et que je plaide pour une « révolution écologique et sociale ». Plus que jamais il faut être audacieux et volontariste. Vous trouverez ci-dessous le powerpoint de ma présentation.

Il peut être utile pour engager des débats, car entre le catastrophisme ambiant qui n’incite guère à l’action et la complexité des enjeux qui risque de voir confisquer les choix par quelques spécialistes, il nous faut permettre une appropriation collective et démocratique de cette question majeure pour l’avenir de l’humanité. Il montre aussi quelques propositions et remarques venant d’un rapport de l’Internationale Socialiste qui témoigne d’une inflexion moins libérale de cette enceinte.. On aimerait entendre davantage les politiques, les partis et plus encore l’Internationale socialiste, dans ces grands sommets. Ils ne sauraient être limités à l’intervention des seules ONG – fortes utiles et même indispensables- d’un coté, et des gouvernements de l’autre ! Les peuples doivent se faire entendre et ils ne peuvent le faire que par des voies diverses, associatives, syndicales, politiques. La politique ne s’exprime pas seulement par les gouvernements !

Quelques Réflexions en vue De Copenhague

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