Les amis d’Un Monde D’Avance(UMA) nous avais invité Paul QUILES et moi-même à venir dédicacer notre livre « 18 mois Chrono » et à animer une réunion débat sur «  Quelles conditions pour la victoire de la gauche ?  Comment sortir de la crise ». mais l’emploi du temps fut très chargé, les rencontres et les débats furent riches..
Arrivée à la gare, les camarades sont là, chaleureux attentifs.  Bernadette, Michel, Antonine, Benjamin. Cela fait chaud au cœur de retrouver la fraternité militante. On retrouve Anne, maire adjointe à la culture, au restaurant puis Sylvie et un ami de longue date Alain Claes, le maire de Poitiers, avec lequel nous avons mené bien des combats politiques. Mais nous ne jouons pas aux anciens combattants, nous parlons de la situation sociales et bien sûr de la confusion qui règne avec cette accélération des primaires qui semble captiver les médias alors même que l’urgence est ailleurs : elle est politique avec la nécessité de rassembler la gauche et les écologistes et programmatique (emploi, réindustrialisation, éducation, santé, services publics etc..). Alain partage notre avis, il a toujours milité pour l’Union de la gauche et des écologistes ! Ensuite nous allons à la fédération de la Vienne, trouvons autour du premier secrétaire fédéral, des camarades, un conseiller général, Michel Burlot . Nous reprenons notre bâton de pèlerin en reprenant les termes de la lettre que nous avons, Paul et moi fait parvenir à Martine Aubry rappelant le vote des militants : avant les primaires, rechercher la réalisation d’une plateforme programmatique avec nos partenaires de gauche et écologistes. La plupart des présents approuvent notre position, mais il nous parait utile de bien insister sur le fait que ce choix n’est pas compatible avec toute alliance au centre. Nous rejoignons, un café tout à fait original au centre ville, où cohabitent des objets kitch, des œuvres d’arts, les meubles des vieilles quincailleries, "La Serrurerie".Nous y avions convoqué les Médias pour une conférence de presse. Alain Claes, le premier secrétaire fédéral sont là , mais aussi Jacques Santrot qui fut longtemps député maire de Poitiers et qui n’a rien perdu de sa fibre militante et de son sens aiguisé de l’analyse politique… Petite promenade sous le soleil dans les rues de cette belle ville, pour retrouver la librairie " La belle aventure" qui nous accueille dans une atmosphère chaleureuse et culturelle. Vraiment une très belle librairie et la libraire est une femme fine, réfléchie, très intéressante avec laquelle, entre les dédicaces, nous échangeons sur l’état de notre société et sur l’affrontement politique. Elle ne mâche pas ses mots, même si elle le fait avec beaucoup de gentillesse. Martine Gaboreau, une conseillère générale de Poitiers nous rejoint. Ce n’est pas facile d’être minoritaire dans un département où la droite est majoritaire.. Mais elle a l’âme combattante. Nous partons pour le 19/20 de France 3 Poitou-Charente qui se trouve dans la «  ZUP ».. un quartier qui semble bien vivre.
Vous retrouverez en cliquant sur ce lien mon interview sur France 3 Poitou-charente(à partir de 9’39)        

  http://www.pluzz.fr/jt-19-20-poitou-charentes-2010-12-10-19h00.html

Nous allons diner dans une pizzéria voisine avec les camarades, en particuliers ceux qui sont venus de Châtellerault ! Et dés 20H nous retrouvons la salle de réunion, où la secrétaire de section de Poitiers, Laurence, maire adjointe à l'éducation nous a aimablement convié. Là le débat est large, des amis du PG sont venus et la confrontation a lieu sur la stratégie pour 2012.Sur les priorités programmatiques aussi, sur la nécessité de ne sacrifier ni l’économie réelle, ni la croissance, ni l’avenir du pays aux sirènes de l’austérité pour répondre aux injonctions du marché. Nous avons parlé réforme fiscale, recettes nouvelles, fond d’intervention publique pour l’industrie. Et sans doute, parce qu’on était heureux d’être ensemble, de partager tants d’idéaux communs, nous avons fini la soirée dans le fameux café si atypique.. Il était plein d’étudiants. Poitiers est l’une des villes où il y a l’une des plus grandes proportions d’étudiants dans la population !   On refait le monde. Enfin plutôt la gauche. Demain c’est la convention sur l’égalité réelle. Merci à Antonine, Anne, Bernadette, Michel, Benjamin et les autres.