Au Pays-Bas aussi, la réforme territoriale est refusée.

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france-carteDans la même logique que ce que les technocrates français ont concocté au motif de je ne sais quel alignement européen, le gouvernement néerlandais a eu l’intention de réduire le nombre de provinces. Les arguments étaient les mêmes: Leur régions étaient trop petites pas suffisamment peuplées et il fallait concentrer les moyens, gagner ainsi en compétitivité. On prétendait, là aussi, supprimer un niveau administratif.

Mais cette réforme na pu aller au bout, car les élus et les citoyens ne voient absolument pas l’intérêt de ces regroupements qui allaient éloigner les décisions du terrain et mettre à bas une diversité territoriale et culturelle à laquelle ils tiennent.

Le refus a fédéré un front très large, majoritaire au Parlement néerlandais  et dans l’opinion, si bien que le gouvernement a décidé de retirer purement et simplement son projet.

En France, La réforme territoriale a été rejetée par la commission spéciale du Sénat, constituée pour examiner ce texte avant la séance publique. Par ailleurs, les groupes UMP, CRC (PC), et RDSE (radicaux, etc) ont saisi le conseil constitutionnel jugeant que les études d’impact sur cette réforme étaient insuffisantes pour fonder sérieusement le vote du Parlement. Le conseil constitutionnel dispose de 8 jours pour donner son avis.

Le temps passant, la situation est particulièrement confuse quant au découpage régional souhaité. Les conseils régionaux délibèrent et pour bon nombre de ceux qui sont touchés s’expriment contre les propositions faites, tandis que de nouveaux regroupements sont suggérés.

 

Pendant ce temps-là, les collectivités locales rencontrent de graves difficultés pour boucler leur budget alors que baissent fortement les dotations d’Etat et les investissements publics diminuent comme l’activité économique et l’emploi.

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