Première soirée, hier mardi 29 mai, d’examen en séance au Sénat des ordonnances sur la SNCF.
Avec le groupe socialiste & républicain conduit par Olivier Jacquin, sénateur de Meurthe-&-Moselle, je me suis vivement opposée à la transformation de la SNCF en société anonyme.
Non seulement c’est inutile – même si le principe d’ouverture à la concurrence était accepté – mais c’est également dangereux, car cela ouvre le risque d’une privatisation partielle.
Le gouvernement s’en défend, évidemment… Promesses, promesses ! L’expérience nous a appris qu’elles n’engageaient que ceux qui y croyaient : en 2006 Nicolas Sarkozy se défendait de la même manière quand Gaz de France fut transformé en SA, la privatisation partielle a bien eu lieu entre temps.
Je suis ensuite intervenue pour défendre plusieurs amendements à l’article 1er A, afin d’éviter que les salariés des filiales de la SNCF se retrouvent avec des conditions sociales inférieures à celles du groupe.