La 5^ème vague de la COVID est bel et bien là et n’attendons pas le pic pour réagir. Il faut prendre des décisions maintenant !

• La première est d’inciter fortement les entreprises à reprendre du télétravail. Et la fonction publique doit donner l’exemple. La chute du télétravail a été très forte et les transports publics sont à nouveau bondés !
• L’accélération de l’installation de mesures de CO₂ et d’épurateurs d’air tant dans les locaux scolaires que dans certains lieux publics. Cet d’investissement est d’avenir car ce virus risque d’être persistant ;
• Restaurer la gratuité des tests pour pouvoir isoler les personnes atteintes sans attendre les symptômes ;
• Ouvrir très largement l’accès à la troisième dose peut être même rouvrir des centres de vaccinations ;
• Mettre en place avec les maires, les médecins, la CNAM un dispositif de recherche et d’identification des personnes vulnérables et âgées non vaccinés, afin de prendre rapidement contacts avec elles pour les informer, les inciter et rendre aisée leur accès à la vaccination si besoin à domicile.

Enfin, il faut immédiatement consulter les soignants et personnels des hôpitaux sur les mesures à prendre immédiatement pour qu’ils reprennent confiance en une amélioration sérieuse et inscrite dans la durée de leurs conditions de travail, de leurs rémunérations. Cela passe sans doute par le gel des fermetures de lits, l’annonce d’un plan pluriannuel de recrutement avec des milliers de création de postes (voire le lancement tout de suite d’un appel aux candidatures). Nos concitoyens, le monde hospitalier et ceux qui pourraient le rejoindre doivent savoir que les pouvoirs publics ont pris conscience que le « Ségur » ne suffit pas et qu’ils sont déterminés à aller beaucoup plus loin pour redresser l’hôpital public.

Il faut associer sans attendre le monde hospitalier aux dispositions à prendre pour rendre plus facile le maintien des personnels tentés de quitter leur emploi, pour recruter et améliorer tout ce qui peut l’être en matière de conditions de soin et de travail. Une démarche exceptionnelle s’impose !

On ne va pas attendre l’arme au pied que le Président de la République du haut de son omnipotence décide de quand et comment agir pour prévenir une nouveau pic élevé car si la vaccination – qu’il faut impérativement amplifier – évite bien des problèmes – Hélas pas tous, on le voit chez nos voisins – rien ne dit que nos meilleurs résultats vaccinaux suffiront à éviter l’engorgement de nos hôpitaux.

J’avais interpellé le Premier ministre le 3 novembre dernier lors d’une question d’actualité, au premier ministre : l’hôpital public a été laissé dans un état alarmant qui met notre pays dans une situation ultra délicate en cas de dérive de la pandémie !

Alors mieux vaut prévenir que guérir !