Souveraineté industrielle

Il faut sauver l’entreprise Valdunes – question écrite au gouvernement, 11 mai 2023

Partager sur facebook
Partager sur twitter
Partager sur linkedin

Mme Marie-Noëlle Lienemann attire l’attention de M. le ministre de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique sur la situation de l’entreprise Valdunes suite au départ du principal et unique actionnaire chinois MA Steel.
L’entreprise Valdunes, dans le département du Nord, spécialisée dans la production de roues et d’essieux pour les trains, tramways et métros s’exportant dans le monde entier, est présentée comme l’un des fleurons de l’industrie ferroviaire française. Rachetée il y a 10 ans par la société chinoise MA Steel, il s’agit de la dernière entreprise française disposant de ce savoir-faire et se présente comme l’un des fournisseurs majeurs, et unique fournisseur français, de l’entreprise Alstom.

Dans un contexte d’urgence écologique et de développement de nos transports publics « propres » le ferroviaire s’affirme comme incontournable en matière de transition écologique : le savoir-faire de cette entreprise et sa production locale sont déterminants pour sauvegarder et développer notre industrie dans les années à venir.
La fermeture de ces deux sites de production menacerait donc non seulement l’emploi des 350 salariés qui y sont attachés mais également la souveraineté industrielle de notre pays.

Le mercredi 10 mai 2023, une réunion avec la direction et l’actionnaire de l’entreprise Valdunes a malheureusement échoué à trouver un repreneur. Ces évènements démontrent à nouveau l’importance de l’intelligence économique dans notre manière d’appréhender les investissements étrangers, la sauvegarde de nos industries et secteurs stratégiques ainsi que la nécessité toujours plus forte de protéger nos savoir-faire.

Mme Lienemann demande donc à M. le ministre ce que le gouvernement compte faire pour éviter la fermeture définitive des deux sites de productions, et si des mesures seront prises pour faire entrer la banque publique d’investissement dans le capital de l’entreprise. Mme Lienemann demande si le gouvernement est prêt pour protéger les intérêts industriels de notre pays à aller jusqu’à une forme de nationalisation temporaire afin de préserver l’outil de production. Elle demande enfin quelles mesures le gouvernement compte prendre pour protéger les salariés durant la période de négociation visant à nommer un futur repreneur et après.

LES DERNIERS ARTICLES