Le droit au logement opposable : de quoi parle-t-on ?

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Dossier réalisé par la Fédération nationale des sociétés coopératives d’Hlm, que je préside, qui regroupe à l’échelle nationale 160 coopératives d’Hlm.

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Le
droit au logement opposable est la possibilité d’engager un recours
amiable auprès d’une autorité responsable puis, le cas échéant, un
recours contentieux auprès de la juridiction administrative dans des
conditions fixées par la loi, pour les personnes de bonne foi
justifiant :

  • d’être mal logé, non logé, ne pouvant se loger ou ne pas  pouvoir se maintenir dans leur logement ;
  • de ne pas être en mesure d’obtenir un logement décent sans aide de la collectivité ;
  • de ne pas avoir créé elles-mêmes leur situation de mal logée ;
  • d’être autorisées à séjourner sur le territoire français de façon durable.

Ce droit serait garanti par l’Etat et par les textes légaux.

La réalisation de ce droit suppose un certain nombre de conditions :

  • la
    capacité pour l’Etat de mesurer la demande de logements dans ses
    différentes composantes, quantitative, qualitative, territoriale,
    sociale, de manière à adapter l’offre à cette demande ;
  • la
    production d’une offre suffisante et adaptée pour répondre à cette
    demande, avec les moyens budgétaires et les opérateurs en capacité d’y
    répondre, cette offre étant équitablement répartie entre les
    collectivités territoriales ;
  • une incitation donnée aux élus
    pour construire et en particulier pour construire ou rendre disponibles
    des logements à loyers abordables ;
  • l’application réelle des
    lois antérieures qui ont prévu le numéro unique d’enregistrement des
    demandes de logements sociaux, les commissions de médiation, le
    contingent préfectoral, les accords collectifs d’application des plans
    départementaux pour le logement des personnes défavorisées, etc.
  • enfin
    des dispositions nouvelles, c’est à dire en premier lieu la possibilité
    d’un recours contentieux lorsque le droit au logement n’est pas
    satisfait et que les objectifs d’intérêt général fixés par les textes
    ne sont pas atteints, d’autre part des modes d’intervention nouveaux,
    par exemple comme en Grande Bretagne la location de logements
    ordinaires au lieu de location de chambres d’hôtel lorsque les familles
    sont en mesure d’assumer ce logement, un droit à l’hébergement pour les
    personnes qui n’ont pas la capacité d’assumer un logement ordinaire et
    le développement d’une offre d’hébergement suffisante.

Pour consulter le texte en cours d’examen au Conseil d’Etat, cliquez ici.

La génèse du droit au logement opposable

Haut comité pour le logement des personnes défavorisées :
L’expérimentation locale du droit au logement opposable (octobre 2006)
11ème rapport (2005)

Conseil économique et social – Extraits du rapport "Accès au logement, droit et réalité" de janvier 2004 :
la génèse du droit au logement opposable (PDF)
les propositions du CES pour la mise en oeuvre effective du droit au logement opposable (PDF)

Ecole nationale d’administration – Séminaire automne 2005 :
la génèse du droit au logement opposable

Les éléments de contexte

– le droit au logement opposable dans l’Union européenne (PDF)
– le droit au logement opposable en Ecosse (PDF)
– le droit au logement opposable à Cologne (PDF)

Les projets du gouvernement

– le discours de Dominique de Villepin du 3 janvier 2007
– le dossier de presse du ministère chargé du logement
– le projet de loi en cours d’examen au Conseil d’Etat (PDF)

Les réactions du mouvement Hlm

– le communiqué de presse de l’Union sociale pour l’habitat
l’entretien de Michel Delebarre au journal Le Monde daté du 16 janvier 2007
– le communiqué de presse de la fédération des Entreprises sociales pour l’habitat (PDF)
– le communiqué de presse de l’association régionale Hlm d’Ile-de-France

Les réactions politiques

– la lettre de Marie-Noëlle Lienemann au Président de la République
– le communiqué du Parti socialiste
l’opinion du député UMP Yves Jégo
le communiqué de presse des Verts
la position de l’UDF

Les réactions des acteurs économiques et sociaux

– le communiqué de presse de la FNARS
– le communiqué de presse de la Confédération syndicale des familles
– la réaction de l’association des maires de grandes villes
le communiqué de presse de l’Union nationale de la propriété immobilière (UNPI)
le communiqué du collectif d’associations ALERTE
 

   
 

Projet de loi – version 7 janvier 2007

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