Réponse à « Je rends ma carte » : Réagir, ne pas laisser faire, imposer une refondation à gauche !

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Cher camarade ton message fait mouche :

"Je suis choqué de la réélection de Jean Marc Ayrault à la présidence du groupe socialiste à l’assemblée nationale. Il faut changer, nous devons changer, disent tous les socialistes. Quel est le 1er acte de la course vers la victoire de 2012 ? Remettre Jean Marc Ayrault: déjà président en 1995, encore président en 2002, toujours président de 2007 à 2012. Un homme est un symbole, le symbole de l’immobilisme est en route."

En effet, on fait fort dans le renouvellement et dans les capacités d’auto blocages collectifs. Mais si tous ceux qui croient en la politique, en la gauche, à des engagements militants et pas seulement à la distribution des postes quittent le PS, on fera plaisir à ceux ou celles qui souhaitent en faire un parti de supporters et de notables. Alors prends patience et participe avec énergie à la rénovation. Rejoins «Gauche Avenir» www.gaucheavenir.org et viens à notre première réunion le 3 juillet à 18H30 école Boulard, rue Boulard Paris 14éme !

Au-delà du manque de changement je trouve inacceptable le principe de
créer au sein du groupe socialiste un "shadow cabinet" ou gouvernement
fictif ! Cette tradition n’est pas celle des socialistes (seuls les
travaillistes l’ont développée) car elle privilégie des prises de
positions individuelles, préparées on ne sait où et par qui, qui sont
censées engager le PS sans arbitrages collectifs ! Surtout dans la
période où tout reste à reconstruire, on voit bien ce qui se profile à
l’horizon. Mais, en tous cas, si nous devions retenir cette stratégie,
ce serait au parti et non au groupe à l’Assemblée Nationale de choisir
les «  ministres fictifs » et de contrôler leurs prises de positions.
Tous ceux qui croient, encore, au Parti doivent réagir contre ces
dérives. Il revient au premier secrétaire de rectifier le tir, sinon
c’est le retour aux dérives de la SFIO… Le marketing en plus. Mais la
même ligne et les mêmes conséquences au bout du compte.

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