Grenelle de l'environnement à Arras

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Grenelle-FR3-Nord-Pas-de-Calais
envoyé par MN-Lienemann

Marie-Noëlle Lienemann a participé le lundi 15 octobre 2007 à la réunion publique interrégionale de consultation sur le Grenelle de l’environnement. Les élus, les acteurs économiques et sociaux, les associations, et toutes les personnes intéressées par les délibérations du Grenelle de l’Environnement étaient invités à s’associer à cette consultation.
6 ateliers étaient organisés dans l’après-midi pour alimenter et organiser la réunion publique qui avait lieu à 19h15. C’est dans ce cadre que Marie-Noëlle Lienemann, vice-présidente du Conseil Régional et députée européenne était invitée à intervenir dans l’atelier 5 ayant pour thématique: « Construire une démocratie écologique ».

Sollicitée en tant que membre de l’atelier national du Grenelle de
l’Environnement
pour faire une présentation des conclusions nationales
de l’atelier 5, elle a ouvert les travaux de l’atelier en insistant sur
les 4 objectifs mis en avant par l’atelier national:
?    la reconnaissance des partenaires environnementaux
?    la mise en place d’une stratégie nationale de développement durable validée par le Parlement
?
  la prise de décisions publiques fortes basées sur concertation et la
participation, impliquant l’accès de tous à l’information, à
l’évaluation et à l’expertise
?    l’installation d’une gouvernance
d’entreprises intégrant l’environnement et le développement durable en
tant qu’opportunités stratégiques

    Le débat s’est ensuite
installé entre tous les protagonistes de l’atelier, unanimes quant à
l’urgence de la situation. Marie-Noëlle Lienemann a insisté durant ces
travaux sur de nombreux points traitant cette question tant au niveau
régional qu’au niveau européen.
    Sur le plan régional elle
insiste sur le rôle de formation que doivent avoir les conseils
régionaux, afin de mieux sensibiliser les agents territoriaux aux
enjeux de l’environnement et du développement durable. Cette
proposition vient du constat partagé de la méconnaissance générale de
la réalité environnementale. Elle prend ainsi en exemple le problème
des biocarburants, que l’on sait aujourd’hui ne pas être une
alternative à l’essence.
    Au niveau européen, elle regrette le
manque d’information des associations et syndicats français sur les
directives européennes. Ainsi la directive REACH sur les produits
chimiques est très peu connue en France alors que ses applications sont
considérables. De plus, certaines directives signées par la France ne
seront pas, on le sait, appliquées. (comme la dernière directive
européenne sur l’eau)
    Enfin, elle soulève le problème de
l’habitat français, et réclame la réhabilitation des logement neufs et
anciens, l’isolation défaillante étant une source évidente de
gaspillage d’énergie et de frais considérables pour les foyers les plus
modestes.

Sur le même sujet :

Marie-Noëlle Lienemann répond à une interview du journal du développement durable.

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