Moratoire sur la hausse des loyers : il faut une mobilisation unitaire de toute la gauche politique, syndicale et associative.

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Voilà plus de 2 ans que je demande un gel des hausses de loyers car la part des dépenses de logement explosent dans le budget des français et cela plombe le pouvoir d’achat. Je l’avais demandé lors de la campagne présidentielle, n’obtenant pas l’adhésion de la candidate. Hélas, depuis la dérive continue et il y a urgence.

Enfin, le PS se mobilise contre l’augmentation des loyers. A l’assemblée, François Hollande parle de bloquer la hausse au niveau de l’inflation, ce qui semble vue l’ampleur des augmentations récentes, bien insuffisant. Au bureau national il parle d’encadrement des loyers sans grande précisions. J’insiste pour ma part sur un moratoire et un encadrement des prix de l’immobilier. Il faut être clair. 

Le secrétaire général de la CFDT, François Chérèque lui parle, sur RMC, d’un moratoire de 6 mois.
"On stoppe énergiquement l’augmentation des loyers et on débat avec les propriétaires, les bailleurs, avec l’Etat, avec les offices HLM".

Il souhaite organiser pour les plus modestes le système d’Aide personnalisée au logement (APL) avec une modération des loyers, en soulignant.

"A chaque fois que l’on augmente l’APL, les propriétaires augmentent les loyers, et cela passe dans la poche du propriétaire. Les loyers représentaient 21% des revenus des salariés les plus modestes il y a 10 ans et aujourd’hui ce chiffre est passé à 44%".

Cette idée de moratoire pour mettre à plat la situation peut être la bonne démarche.

La bataille du pouvoir d’achat passe par une revalorisation des salaires et une restauration d’un coût raisonnable du logement.

A un moment où la gauche a bien du mal à s’unir dans l’action et autour de mots d’ordre unitaires, voilà un sujet fondamental pour tous et urgent : moratoire sur les loyers, encadrement des prix de l’immobilier.

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