17octobre 1961 Il fallait reconnaître la « sanglante répression » des manifestations d’Algériens, à Paris.

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Il fallait reconnaître la « sanglante répression » des manifestations d’Algériens, à Paris, le 17 Octobre 1961.

Il faut désormais ouvrir toutes les archives pour faire la vérité sur ces hommes jetés à la Seine, tués par balle, roués de coups de crossé de manche de pioches et autres moyens. Ils soutenaient le FLN et l’indépendance de l’Algérie.

Il faut se souvenir qu’à l’époque, le préfet de police était le sinistre Maurice Papon, qui n’a pas hésité à parler de légitime défense de la Police et de déclarer seulement  trois morts.

50 ans après, il était plus que temps de contredire ces propos scandaleux et de rompre un silence pesant.

Le président du groupe UMP  a perdu une occasion de se taire, en déclarant: « il est intolérable de mettre en cause la police républicaine et avec elle la République toute entière ».

Car il arrive dans l’histoire de notre pays que les institutions soient gravement défaillantes ou s’éloignent terriblement des valeurs de notre République. chaque fois, c’est un mauvais coup fait à la France. Le reconnaître pour que ces dérives très graves ne se reproduisent plus est essentiel car les principes et les valeurs ne sont partagées aujourd’hui qu’à la condition que  l’on soit au clair sur la façon dont elles doivent être défendues, et sur ce qui est inacceptable. Dire l’inacceptable d’hier est un peu veiller à ce qu’il ne revienne pas demain.

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