Visite militante dans le Puy de Dôme le 1er mars 2013 et appel au volontarisme

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A l’initiative de  Virginie Barreyre, secrétaire de section de Brassac-les-mines et  des camarades socialistes de la motion 3 «  Maintenant la gauche » du Puy de  Dôme, j’ai  pu vendredi, d’abord  visiter un chantier important du Bâtiment, celui du quartier de Jaude à Clermont-Ferrand, puis animer une réunion publique à Brassac.

La journée commence par un accueil chaleureux à la fédération socialiste, en présence du premier secrétaire fédéral  Alexandre Pourchon et  des animateurs de la motions3, en particulier Bernard Grangeon, secrétaire fédéral.

Ensuite,  départ pour le chantier de la société Eiffage  au centre de Clermont et rencontre  avec  le responsable de l’entreprise mais aussi des délégués du personnel et les syndicalistes CGT. Au-delà, de l’intérêt que présente ce beau chantier, d’une technicité remarquable, je voulais faire passer plusieurs messages.

Le premier : Il faut relancer le secteur du bâtiment  afin d’arrêter l’hémorragie d’emplois par  un soutien à l’investissement des collectivités  locales comme à la construction de logement et de logements sociaux  tout particulièrement. C’est pourquoi, une fois de plus j’ai plaidé pour une décision  immédiate de fixer la TVA à 5% pour le logement social.

Seconde raison de ma visite, l’alerte sur la multiplication des emplois low cost, en particulier à travers l’arrivée de salariés et d’entreprises étrangères de l’UE. La directive «  travailleurs déplacés » permet de faire  travailler des salariés venus de pays européens avec un coût salarial très bas, concurrençant directement les employés des entreprises françaises. La directive n’impose que le respect du salaire minimum, mais ne prévoit en rien les prélèvements sociaux ou autres, ce qui engendre du dumping social. Mais de surcroit les moyens humains et juridiques de l’inspection du travail sont insuffisants pour effectuer les indispensables contrôles. Et là, vraiment, on ne peut plus laisser l’Europe favoriser ces allers et venues de salariés exploités et contribuant au démantèlement de nos modèles sociaux, tirant tout le monde vers le bas. François Hollande s’est engagé à agir pour réorienter l’Europe. La lutte pour des convergences sociales vers le haut, le respect plein et entier des mêmes règles  pour et par tous, dans chaque pays, n’est pas contournable. La France doit être le fer de lance de ces combats et ne rien laisser passer concernant l’application du droit du travail sur son territoire.

Enfin, le système de  sous-traitance en cascade ajoute à la complexité et à l’opacité du système et il faut améliorer par la loi une situation inacceptable. Nous y réfléchissons au Sénat, en souhaitant limiter ce système de poupées gigognes et en responsabilisant les donneurs d’ordre.

Le dialogue sur le terrain n’a fait que mette en évidence cette nécessité et la riche et fructueuse discussion avec Laurent Diaz  va me permettre des interventions parfaitement argumentées en direction du gouvernement.

Ensuite rapide visite dans les locaux de l’UD CGT qui souhaitait manifester son inquiétude sur  l’accord flexi-sécurité et recueillir mon avis. Nous avons évoqué, la manifestation du mardi 5 mars. J’ai rappelé mon souhait de voir profondément amendé un texte qui, en l’état, est profondément déséquilibré au détriment des salariés.

Ensuite départ pour Brassac-les-mines, rencontre avec les militants, diner sympathique à Sainte Florine et réunion publique, à laquelle participait de nombreux élus, Jean Paul Bacquet le député, Alain Néri sénateur,  B Pascuito, Conseiller général Maire de Cournon-d’Auvergne.

Le thème du débat était la lutte contre la fracture territoriale. La soirée fut intéressante avec une exigence réelle des participants de faire vivre un vrai débat politique, de donner la parole aux militants et aux citoyens lorsque la gauche est au pouvoir, avec  le souhait que l’action gouvernementale soit en phase avec les attentes populaires et les engagements pris devant les Français. Virginie Barreyre a montré un PS dynamique et vivant dans cette terre ouvrière.

 Le grand mot d’ordre de la soirée fut : halte au fatalisme, il faut du volontarisme !

Merci à tous les militants rencontrés dans cette belle journée auvergnate.

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