STOP à la vente des actions d’Etat de l’aéroport de Toulouse, NON à la privatisation des aéroports de Lyon et Nice

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Caeroport_Toulouseommuniqué de Presse – Marie-Noëlle Lienemann, Sénatrice de Paris et membre du Bureau National du PS, juge inacceptable l’ouverture du capital de l’aéroport de Toulouse au privé et demande l’arrêt de la vente des actions détenues par l’Etat. La privatisation des aéroports de Lyon et Nice, qui figure dans l’avant-projet de loi Macron, est tout aussi inacceptable.

Elle demande également que toute vente éventuelle d’actions publiques, lorsqu’il s’agit d’infrastructures importantes pour le pays, soit soumise au vote du Parlement. C’est en particulier le cas de tous les aéroports qui doivent demeurer publics.

L’ouverture du capital des aéroports est un scandale comparable à la privatisation des autoroutes par la droite.

La plupart de ces plateformes sont tout à fait rentables et comme ce fut fait hier avec les autoroutes, le gouvernement Valls vend le patrimoine national pour tenter de combler des déficits. Cela n’a qu’une conséquence : réduire le service public, maximiser les profits des sociétés bénéficiaires de ces privatisations et in fine aggraver le déficit public.

C’est un choix courtermiste qui revient à spolier l’Etat. En effet, ce capital public est rémunéré et rapporte chaque année des sommes significatives au budget de l’Etat.

Cette vente de 49,9% des actions de l’aéroport de Toulouse est d’autant plus condamnable que cet équipement trouve toute sa performance, actuelle future, grâce à des investissements conséquents réalisés par les collectivités publiques, en particulier le tramway qui doit desservir la plateforme aéroportuaire.

Le Conseil Économique, social, environnemental de la Région Midi Pyrénées a par ailleurs justement signalé que l’aéroport de Toulouse était stratégique et rentable, en particulier parce que s’y situent les activités de leaders mondiaux de l’aéronautique que sont ATR et Airbus.

Emmanuel Macron se moque du monde lorsqu’il indique que vendre 49,9% du capital n’est pas privatiser. En tout état de cause, cela donne un pouvoir considérable à cet acquéreur chinois qui possédera une minorité de blocage.

L’état quant à lui ne gardera que 10% des actions.

Qu’il le veuille ou non, le gouvernement Valls mène une politique comparable à ce qui a été fait en Grèce où les ports ont été privatisés et vendus aux chinois. Cela fait sans doute partie des « réformes structurelles » tant souhaitées par l’Union Européenne. Mais Monsieur Macron doit savoir que la France n’est pas la Grèce. Ce n’est pas la voie que les français avaient choisi en élisant François Hollande à l’Elysée.

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