Dans la catégorie toujours plus antisociale et peu respectueuse de l’humain, la commission européenne et la troïka ont encore franchi une étape.

Pour continuer à verser les aides promises à la Grèce, ce pays doit faciliter les saisies immobilières. Évidemment, le gouvernement grec souhaite qu’en dessous d’un certain plafond de revenu et s’agissant du logement de résidence, ces saisies ne puissent pas être engagées car ce serait mettre à la rue sans chance de relogement des foyers très modestes.

Non tout cela est trop demandé à ces orthodoxes de la rigueur budgétaire qui au surplus ne doivent guère l’appliquer à leurs ressources !!!

Le gouvernement français semble décidé à soutenir Alexis Tsípras dans ce combat qui est aussi le nôtre.

Car l’Europe que nous voulons suppose que des droits fondamentaux de la personne humaine soient garantis à tous et que leur respect passe au-dessus des visées mercantiles et des puissances de l’argent.

De surcroît, cette façon de tenir bridé en permanence le peuple grec est insupportable et à mille lieues de l’idée que l’on devrait se faire de la solidarité entre peuples de l’UE.

Deux milliards d’euros auraient déjà dû être versés en octobre. Ils ne sont toujours pas débloqués ! c’est intenable pour un pays qui doit faire face à de très lourdes difficultés.

Ce chantage va s’effectuer à petit feu puisqu’un nouveau versement d’un milliard est prévu avant la fin de l’année.

Un accord du conseils des ministres européen est aussi nécessaire, sur ce sujet des saisies, pour lancer la nécessaire recapitalisation des banques grecques.

Vivement que le rassemblement majoritaire de la gauche qui s’est réalisé au Portugal se concrétise par un nouveau gouvernement cela devrait renforcer le bloc anti-austérité !