Ça y est la côte d’alerte est dépassée et la santé de nous tous est menacée.

Les professionnels alertent – et ce n’est pas faute d’avoir tiré la sonnette d’alarme depuis des années – et Macron, en dépit des pirouettes reste impassible, immobile, sourd et méprisant. Ils étaient en grève mardi 7 juin et manifestent encore ce matin devant la Cour des Comptes avec les fonctionnaires du ministère de la Justice.

Si ce n’était pas si grave on pourrait rire de cette annonce ridicule d’une mission flash sur les urgences alors que tout est sur la table depuis des années : salaires, revalorisation des métiers, recrutement, conditions de travail, réorganisation du pouvoir dans les hôpitaux, etc.

Mais la stratégie présidentielle est toujours la même : faire semblant, la com’, des réactions sectorielles et de courte durée. Jamais une véritable articulation entre les décisions immédiates de court terme et des engagements sur la durée permettant une amélioration progressive pérenne, assurée seul moyen de restaurer la confiance des personnels et de redonner envie à choisir ces métiers si essentiels pour nous tous !

Or le programme présidentiel et celui de sa majorité s’en tiennent à l’idée que le Ségur de la santé réglerait le problème : c’est faux ! que le numerus clausus réglerait à terme le problème du manque de médecin : c’est faux, la hausse du nombre de jeunes en études de médecine est faible ! que la mission flash sur les urgences devrait permettre de bien passer l’été. C : c’est faux, d’autant que les urgences ont besoin de lits dans les autres services et que ces derniers sont souvent aussi en pénurie !

Les engagements budgétaires inscrits pour l’avenir sont alarmants, comme je l’indiquais dans une question d’actualité en novembre 2021 (ci-dessous).

Ne donnons pas une majorité à Emmanuel Macron à l’Assemblée nationale, empêchons le de continuer sa politique de l’autruche face à la gravité de la situation de l’hôpital et de notre système de santé…