Hier soir, mardi 11 juillet 2017, le Sénat examinait les amendements sur le projet de loi « rétablissant la confiance dans l’action publique ». C’était chaud : déjà le texte d’origine est frileux (avec notamment un recul sur son engagement d’imposer un casier judiciaire vierge pour les candidats à la présidence de la République et aux mandats parlementaires), mais en plus la ministre s’est enfermée dans une posture techno et sans vision, dommage pour un texte qui devait être fondateur du « nouveau monde » d’Emmanuel Macron.

Les sénateurs ont réagi et cela a permis l’adoption par toutes les sensibilités politiques du sénat d’amendements importants que je portais, parfois avec d’autres parlementaires :

•  la fin du « verrou de Bercy » pour mieux lutter contre la fraude fiscale ;
• l’interdiction du pantouflage chez les Hauts Fonctionnaires ;
• le début de la définition d’un statut professionnel et social des collaborateurs parlementaires, susceptibles d’éviter les dérives que nous avons connues avec l’affaire Fillon.

Le débat continue et nous resterons combatifs.