Congrès PS: Hamon, Emmanuelli, Lienemann et Filoche présentent une motion

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Henri Emmanuelli, Benoît Hamon, Marie-Noëlle Lienemann et Gérard Filoche, tous de l’aile gauche du Parti socialiste, ont décidé vendredi de déposer une motion commune en vue du congrès de Reims, pour "une gauche décomplexée".

MM. Emmanuelli et Hamon ne font donc pas alliance, à ce stade de la procédure du congrès, avec Martine Aubry, une hypothèse qu’ils avaient envisagée au tout début de l’été.

Les contributions "Reconquêtes" -défendue par l’eurodéputé Benoît
Hamon et le député des Landes Henri Emmanuelli-, "Changer" portée par
l’eurodéputée Marie-Noëlle Lienemann, et "D’abord redistribuer les
richesses" de Gérard Filoche, "se rassemblent en vue de l’élaboration
d’une motion pour le congrès de Reims", ont-ils annoncé dans un
communiqué à quatre jours de la date-limite pour le dépôt des textes.

Ils ont appelé à les rejoindre "tous ceux qui partagent leur analyse et leur volonté d’affirmer un avenir pour le PS à gauche".

"Loin des synthèses molles et des meccano improbables, il faut au PS
une majorité nouvelle et cohérente, qui incarne une gauche décomplexée
et fière de ses valeurs", ont-ils estimé.

"Réussir ce Congrès, c’est en ressortir avec une ligne politique
assumée sur le fond, une stratégie clarifiée sur les alliances, une
équipe renouvelée", ont ajouté les signataires. "Nous proposons de
construire un grand parti de la gauche, à la fois social, écologiste,
laïc et populaire".

Ils ont égrené leur credo en "six priorités" : "construire un
nouveau pacte européen, redistribuer les richesses, réguler le libre
échange, affirmer le rôle économique de la puissance publique,
promouvoir une politique étrangère de gauche, agir pour une société de
progression des droits et de l’égalité".

"Nos concitoyens ont besoin d’une gauche offensive pour s’opposer et inventive pour proposer", ont jugé les signataires.

"Le PS n’a plus gagné d’élection présidentielle depuis 20 ans ni de
législative depuis 11 ans", ont-ils rappelé, en regrettent que "les
querelles internes et le choc des ambitions l’emportent sur la
nécessaire confrontation d’idées".

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