Assurance Chômage

Dégressivité des allocations – Ce n’est pas lorsque le chômage est au plus haut qu’il faut baisser son indemnisation

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icone_AGPGcommuniqué de presse de la motion B – mardi 2 février 2016

Expérimentée pendant 9 ans de 1992 à 2001, la dégressivité des allocations chômage a été abandonnée, aucun effet incitatif sur le retour à l’emploi n’ayant été constaté. Réclamée par le Medef en 2014 et écartée par le Gouvernement qui trouvait alors la théorie éculée, revoilà donc la fameuse responsabilité des chômeurs de longue durée concernant leur absence de retour vers l’emploi.

Alors que près de la moitié des chômeurs de notre pays ne touche actuellement aucune indemnisation, alors que de nombreux pays ont fait le choix de renforcer l’indemnisation au plus fort de la crise – fut-ce par des dispositifs de chômage partiel – nous serions ceux qui opteraient pour les solutions les plus libérales.

En moins d’une semaine, c’est bien un vaste plan de précarisation du monde du travail qui est ainsi avancé: fin ou baisse de la majoration des heures supplémentaires, forfait jour dans les petites entreprises et, maintenant, baisse des allocations chômage. Cette proposition est injuste, antiéconomique et accentue une précarisation déjà alarmante dans notre pays.

Au soir de la défaite aux élections régionales, le Premier Secrétaire du Parti Socialiste promettait une réorientation de la politique économique et sociale axée sur la lutte contre la précarité. Nous tenons à sa disposition l’ensemble des propositions que nous avons élaborées depuis plus d’un an pour lutter efficacement contre le chômage, espérant qu’il saura ainsi mieux se faire entendre par le Gouvernement.

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