Réforme des retraites

Il y a bien un cadre macro-économique ordo-libéral européen qui oriente les réformes depuis 20 ans

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Il m’a paru nécessaire de revenir vendredi 3 mars dans la soirée sur le cadre macro-économique européen qui, depuis Jacques Chirac, pèse lourdement sur nos politiques publiques et a notamment orienté toutes les réformes de notre système de retraites.

En effet, c’est Jacques Chirac qui, en négociant le traité d’Amsterdam en 1995, a repris tels quels les critères de convergence pour entrer dans l’euro, sans exiger la création d’un véritable gouvernement économique qui aurait dû fixer de manière pluriannuelle et politique le cadre macro-économique de la zone euro. D’où une vision malthusienne du développement de l’Union européenne, qui a connu la croissance la plus faible du monde sur vingt ans.

Mais pire ! Sans s’en contenter, la Commission européenne a ajouté un critère de baisse des dépenses publiques, en excluant toute hausse des recettes. Nous sommes exactement dans le même débat ! Puisqu’on nous explique qu’il faut baisser nos dépenses de retraites sans chercher de nouvelles recettes ou sans rétablir celles qu’on a retirées au système.

C’est au sommet de Barcelone de mars 2002 que l’on a fixé des objectifs de baisse de la dépense publique, d’âge moyen de départ à la retraite à 63 ans et demi, de développement des fonds de capitalisation. C’est la matrice d’une vision qui pénalise les Français. Nous en payons les conséquences depuis !

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